Assise sur le promontoire au-dessus de ma tanière, je regardais mon clan, la rivière avait dégelé depuis quelques temps et les guerriers arboraient de nouveau un pelage luxuriant et un ventre bien remplis, les reines faisaient leur toilette à l’extérieur de la pouponnière dans les roseaux, la pile de nourriture était pleine, les oiseaux chantaient et le soleil réchauffait nos fourrures, que demander de plus ?
Je désignai une patrouille de quelques guerriers, il fallait surveiller nos frontières au cas où le clan de l’ombre décidait de modifier leurs frontières sans notre accord, ce qui était beaucoup moins sûre de la part du clan du tonnerre. Je décidais de descendre de mon perchoir voir si tout ce portais bien dans le camp.